Le Parisien
Par Le Parisien avec AFP
Le 23 novembre 2020
La Cour internationale de justice avait ordonné en janvier à la Birmanie de cesser ses exactions, de préserver les preuves des crimes commis contre les Rohingyas. Rien n’a été fait.
En 2017, des Rohingyas ont été contraints de quitter la Birmanie. Ici une femme garde son frère enchaîné pour sa propre sécurité et pour l’empêcher de s’égarer et de se perdre dans le vaste camp de réfugiés. AFP/INDRANIL MUKHERJEE
Le gouvernement birman continue de persécuter la minorité musulmane rohingya malgré sa condamnation par la justice internationale, ont affirmé lundi des avocats et des défenseurs des droits humains.
Depuis 2017, quelque 740 000 Rohingyas ont fui les exactions de l'armée birmane et se sont réfugiés au Bangladesh voisin, où ils s'entassent dans d'immenses camps de fortune. Cette crise a conduit la Birmanie à se voir accusée de « génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU.